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Les clowns de Compostelle

« Et si nous remontions le chemin de Compostelle en clown à l’envers ? », propose Nathalie, un heureux jour de novembre 2019.

« D’accord ! », répond Nicolas enthousiaste à l’idée de plonger dans une nouvelle aventure atypique et rocambolesque. Se forme ensuite un collectif de 13 clowns, rassemblés à travers les stages de Poécirque, pour marcher, en sens inverse et en pleine canicule d’un été 2020 en pause de confinement, sur les sentiers de Compostelle.

Quinze jours d’aventure complice, joueuse, magique et poétique depuis Saint Chély d’Aubrac en direction du Puy en Velay.

Ils sont clowns,
Peut-être magiciens, peut-être simplement crétins
Sans doute un peu fou et certainement à côté des clous

Ils dansent, ils chantent, laissent flotter les mots spontanés sans s’y attacher
Ils touchent, ils invoquent le soleil et les anges.
Ils créent des marmites et des chaudrons magiques
Et avec les gens croisés, ils créent leur monde rêvé

Ils révèlent leur intériorité et invitent à l’authenticité
Ils rêvent d’exprimer le non-exprimé et de jouer avec l’inconscientisé
Pour faire sauter des bulles de tension accumulées qui ne demandent qu’à se décharger.

« Mais pourquoi vous faites ça ? » demandent régulièrement les pèlerins autant amusés qu’étonnés.

« Tu préfères la réponse pragmatique ou la réponse poétique » demande alors le clown Tapha espiègle et malicieux.

« Vivre un gros délire ! Se faire plaisir ! Se sauver soi-même et peut être même, le monde ! Remonter à la source ! Marcher à flot contraire ! Croiser le public ! Inverser les paradigmes ! Vivre en immersion clownesque ! Jouer dehors ! Clowner dans la nature ! Laisser s’improviser la magie ! Faire parler les inconscients ! ».

Et si toutes ces hypothèses n’étaient que des GROS leurres et des histoires que l’on aime se raconter… « Tout ne doit pas être passé au révélateur de l’explication, - cette tyrannie contemporaine de comprendre, d’analyser, d’élucider -, se doit d’être soustraite à ce joug », estime Jean-Christophe Rufin, pour qui les forces qui poussent des milliers des pèlerins chaque année à emprunter les chemins de Compostelle ne gagnent pas forcément à être élucidées.

Ainsi en sera-t-il pour cette première itinérance clownesque nôtre. En tout cas on s’est fait sacrément plaisir et on aura généré et croisé de bien nombreux sourires ! Et même que parfois, on aura clownesquement secoué quelques structures bien établies ! Ici repose sans doute une de nos ambitions, un peu, cachées…

Ci-contre : portrait de Tapha par Nicolas Gilbert à Saint Privat d’Allier

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